Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

Ramses 2026. Un nouvel échiquier

Un échiquier mondial haché par les vertiges de puissance...
« La France est la cible d’un traitement spécifique dans la propagande djihadiste »
Dix ans après les attentats à Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hyper cacher, survenus entre le 7 et le 9 janvier 2015, Marc Hecker, directeur adjoint de l’Institut français des relations internationales, décrypte les dynamiques du terrorisme islamiste. Et explique pourquoi cette menace reste durable.
« La menace Daech n’a jamais disparu »
L’attentat qui s’est produit aux États-Unis pour le Nouvel An réveille le spectre de l’État islamique, qui continue à frapper, directement ou indirectement. Marc Hecker, directeur adjoint de l’Ifri, répond aux questions du Parisien.
Sécurité européenne : la Pologne aux commandes ?
Le 1er janvier 2025, la Pologne a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. La sécurité de l’Europe est sa priorité numéro un. Car avec sa guerre d’agression contre l’Ukraine, la Russie représente à nouveau une menace pour la Pologne et pour l’Europe. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a été clair : l’Europe ne doit compter que sur ses propres forces. Et envisager de faire sans l’Amérique.
La diplomatie des otages de Téhéran. Le cas des Européens détenus en Iran
La diplomatie des otages de la République islamique d’Iran désigne une stratégie politique et diplomatique dans laquelle Téhéran utilise la détention de citoyens occidentaux, de binationaux ou de citoyens iraniens résidant en Europe, en Australie ou aux États-Unis comme levier dans les négociations diplomatiques. Cette pratique vise à exercer une pression pour obtenir des concessions politiques, économiques ou diplomatiques dans le cadre de la stratégie de Téhéran dite de la réponse asymétrique.

« La France et la Grande-Bretagne d'un côté, et puis les Polonais, les Baltes, les pays scandinaves, qui sont quand même très engagés, et peut-être d'autres alliés comme le Benelux pourraient participer à un tel dispositif a minima aéroterrestre. Soit un volume potentiel de 40 000 hommes. »
cité par Agence France Presse
Transparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".

Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
Quel avenir pour la coopération militaire entre le Tchad et la France ?
Le 28 novembre, Abderaman Koulamallah, chef de la diplomatie tchadienne, a annoncé la fin des accords de coopération en matière de défense entre la France et le Tchad. Dans une discussion avec ses invités, dont Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Eric Topona aborde cette annonce et ses répercussions.
La coopération de sécurité maritime dans le Pacifique
La France joue un rôle important dans la sécurité maritime du Pacifique, notamment à travers la participation active de ses territoires d'outre-mer et la contribution de ses forces armées stationnées aux initiatives de coopération régionale.
Réarmement nucléaire en Russie, en Chine et aux États-Unis : vers une dissuasion tripolaire ?
Ce numéro de Questions Internationales s'intéresse au regain de la menace nucléaire. Comment éviter une escalade incontrôlable ? La course aux armements nucléaires est relancée, avec la Russie, les États-Unis et la Chine en première ligne. Cette compétition pose la question cruciale de l'équilibre des forces et des risques afférents. En effet, la dissuasion nucléaire, longtemps considérée comme un facteur de paix, est aujourd'hui remise en question. Quels sont les défis qui pèsent sur son efficacité ?
India’s Act East policy: strategic implications for the Indian Ocean
Depuis son arrivée au pouvoir en juin 2014, le gouvernement Modi essaie de marquer des points diplomatiques en annonçant la transformation de la politique indienne de « Regard vers l’Est » - la "Look East" policy - en une nouvelle politique d’"Act East".
China’s Military Deployments in the Gulf of Aden: Anti-Piracy and Beyond
En 2008, le déploiement de la Marine chinoise de l’Armée Populaire de Libération (APL) pour lutter contre la piraterie dans le golfe d’Aden, point stratégique pour l’économie chinoise, répondaient à des motivations claires.
Les développements techniques nous entraînent-ils vers un nouveau blocage tactique ?
Les développements technologiques pourraient nous entraîner vers un nouveau « blocage tactique », à moins de penser autrement nos modes d’action et nos structures de commandement.
Le THAAD en Corée du Sud - Enjeux capacitaires, stratégiques et diplomatiques
Depuis plusieurs année, de très importants débats ont lieu en Corée du Sud autour de l'opportunité, ou non, d'avoir une batterie antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) américaine déployée sur la péninsule.
Operation Sangaris: A Case Study in Limited Military Intervention
Cet article revient sur l'opération Sangaris, conduite par l'armée française en République Centrafricaine.
Le Livre blanc allemand 2016. La consolidation du “consensus de Munich” et des questions qui persistent
Le nouveau Livre blanc allemand sur la politique de sécurité et l’avenir de la Bundeswehr paru en juillet 2016 témoigne de la volonté de l’Allemagne de s’investir davantage sur la scène internationale, d’assumer plus de responsabilité et d’assurer un leadership en étroite concertation avec ses partenaires en Europe et dans le monde.
The Future Middle East Strategic Balance. Conventional and Unconventional Sources of Instability
Cet article évalue ce que pourraient être les équilibres militaires et stratégiques au Moyen-Orient à un horizon de cinq à dix ans.

RAMSES 2017. Un Monde de ruptures
La 35e édition du RAMSES 2017, portée par l'équipe de l'Ifri et ses collaborateurs extérieurs, se place sous le triple signe de l'extension du terrorisme djihadiste, des dynamiques de décomposition du Moyen-Orient et du doute qui s'approfondit sur le projet européen. Les mois qui s'annoncent seront décisifs pour un monde où se redessinent les rapports entre puissances et les logiques économiques, un monde dont la diversité et la complexité nouvelle surprennent, et qui appelle à repenser analyses et moyens d'action.
Dossier RAMSES 2017 : Sécurité : combattre la terreur
Sous la direction de Corentin Brustlein, responsable du Centre des Études de sécurité de l'Ifri.
Des “guerres nouvelles” ? Permanences et mutations dans l’art de la guerre (1991-2001)
La décennie 1990, très tôt décrite comme celle des grands bouleversements internationaux, a donné lieu, dans le champ de l’histoire militaire, à une conception que l’on pourrait qualifier de « mutationniste ». C’est l’avis de l’historien israélien Martin Van Creveld, pour lequel cette période correspond à une « transformation de la guerre ».
RDC : le conflit du Nord-Kivu
Cela fait plusieurs mois que l'on assiste à la reprise des affrontements entre groupes rebelles et armée congolaise dans le Nord-Kivu, une région en guerre depuis plusieurs décennies. Le mouvement du M23 a relancé l’offensive dans la région en octobre 2022, étendant son influence sur de nouvelles localités. Le groupe armé affirmait le 23 décembre 2022 son retrait de la localité de Kibumba située à vingt kilomètres au nord de Goma.
Frappes sur l’aéroport de Damas : Israël poursuit sa « guerre entre les guerres » en Syrie
L’armée israélienne a frappé lundi 2 janvier l’aéroport international de Damas, causant temporairement sa fermeture. Ces bombardements visent à endiguer l’influence de l’Iran aux portes d’Israël.

Israël : l’extrême droite au pouvoir
Jeudi 29 décembre, Benjamin Netanyahu a été nommé premier ministre. Son gouvernement est le plus à droite de toute l'histoire du pays. Julie Gacon, en compagnie d'Alain Salles, reçoit Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique à l’université Paris Cité, ingénieure en sociologie au CNRS et Amélie Ferey chercheuse à l’IFRI.

Guerre de haute intensité : quelle place pour les forces spéciales ?
Les Forces Spéciales travaillent depuis trois décennies dans la lutte contre le terrorisme, le renseignement et la formation d’armées. Or pour la première fois depuis 1945, la guerre de haute intensité est de retour en Europe. Dès lors, comment adapter leurs compétences à ce type de conflits ?
Héloïse Fayet : « Il y a une stagnation de la pensée stratégique de la France au Moyen-Orient »
Paris est la dernière capitale occidentale à faire de la lutte contre le terrorisme son fer de lance dans la région, au risque de créer une « rente sécuritaire » en Irak et en Syrie, et alors que la compétition s’aiguise sur les exportations d’armes vers les pays du Golfe, explique la chercheuse dans un entretien au « Monde ».
Sahel et Afrique de l’Ouest: à l’heure de l’émancipation?
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’année 2022 a été agitée, entre les coups d’État à répétition, le départ de la force Barkhane du Mali, la montée du sentiment anti-français, la poussée du terrorisme jihadiste vers les États du Golfe de Guinée [...] sans oublier la controverse suscitée par la position de plusieurs pays africains par rapport à l’invasion russe de l’Ukraine... Alain Antil, directeur du Centre Afrique Subsaharienne de l’IFRI, a répondu à plusieurs interrogations sur ces sujets.

L’état dramatiquement bas des stocks de munitions en Europe et aux États-Unis
La guerre en Ukraine a révélé le caractère famélique des réserves de munitions occidentales. Les états-majors sont devant l’impérieuse nécessité de les accroître très significativement. À l’ouest, les stocks de munitions s’épuisent. Et le rythme de la guerre en Ukraine n’est pas le seul responsable. «Tout le monde est d’accord pour dire que ces stocks (militaires) ont été rapidement épuisés, parce qu’ils étaient presque vides», a déploré Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, la semaine dernière, lors d’une réunion de l’Agence européenne de défense en exhortant, une nouvelle fois, les Européens à investir.

Le coup de gueule de l'industrie de défense contre les banques
Dans une lettre adressée à Sébastien Lecornu, le patron du Conseil des industries de défense françaises (Cidef) et PDG de Dassault Aviation Eric Trappier alerte sur "les difficultés croissantes" de l’industrie de l’armement à se financer. Et donne des noms de banques qui ne jouent pas le jeu.

La bleuite, le virus du soupçon
Aujourd’hui dans Affaires sensibles : la bleuite, l’épidémie du soupçon qui a décimé le FLN algérien. Avec :
- Jean-Paul Mari grand reporter et écrivain
- Élie Tenenbaum Historien, spécialiste de sécurité internationale et de l’histoire des relations internationales

Guerre en Ukraine : pourquoi la France livre si peu d'armes à Kiev
Avec minutie, depuis l'invasion russe du 24 février, les chercheurs du groupe de réflexion allemand Kiel Institute évaluent l'aide militaire fournie à l'Ukraine. Le classement qu'ils en tirent est loin d'être à l'avantage de la France. Celle-ci a beau disposer de l'une des armées les plus puissantes d'Europe occidentale - plus grand effectif et deuxième budget derrière l'armée britannique -, elle ne pointait, en octobre, qu'au 13e rang financier (216 millions d'euros). Loin derrière le trio de tête, formé des Etats-Unis (27,6 milliards), du Royaume-Uni (3,7 milliards) et de la Pologne (1,8 milliard, essentiellement pour du matériel d'origine soviétique).
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